ACV
Publié le : 08/12/2020 par Jacques Thébault
Dans le contexte d’économie circulaire, la méthodologie ACV apparaît comme le meilleur outil pour prendre des décisions objectives, non orientées vers de “fausses bonnes idées”. Voici quelques avantages de mener une ACV en plasturgie.
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En matière d’ACV et d’Écoconception, on dit souvent que “ce sont les petits ruisseaux qui font les grandes rivières”. Ainsi, même une réduction minime de l’impact environnemental d’un produit n’est pas un acte anodin, car c’est l’effort collectif des entreprises et des utilisateurs qui permet de réduire durablement notre empreinte.
En plasturgie, les conclusions des études ACV sont souvent associées à une réduction du poids de matière première utilisée (à fonction équivalente).
Or, d’un point de vue économique, les industriels ont tout intérêt à réduire les quantités de matière plastique utilisées, car ils peuvent espérer des économies sur :
Un industriel, peu importe son secteur, doit avant tout répondre aux demandes de ses clients. Par ailleurs, ces demandes proviennent souvent du client final.
Ainsi, la grande distribution demande de plus en plus à ses fournisseurs de l’agroalimentaire de démontrer leurs efforts en matière de réduction de l’impact environnemental. Ces fournisseurs se tournent alors vers les professionnels du secteur de l’emballage pour développer des solutions plus “écologiques”.
Ces choix se font sur la base d’études ACV comparatives, qui permettent une communication transparente vis-à-vis des consommateurs, par le biais de l’affichage environnemental ou de la publication de données d’inventaire (ICV).
Les outils permettant de réaliser des études ACV sont généralement complexes à appréhender et nécessitent une expertise poussée. Ils sont ainsi assez peu utilisés par les entreprises.
Voilà pourquoi on distingue deux types d’ACV :
L’ACV reste une démarche volontaire et conduire une ACV n’est pas obligatoire. Pour inciter les industriels à entamer cette démarche, des outils d’analyse simplifiée ont été développés.
Ces outils ont l’avantage de faciliter les comparaisons entre produits. Si les résultats obtenus ne sont pas voués à être publiés et à subir une revue critique, ils permettent en revanche d’orienter les choix des industriels.
Voici quelques-unes de ces solutions alternatives :
Enfin, l’ACV est un outil d’aide à la décision essentiel, qui doit être couplé à d’autres méthodes d’analyse, car il ne peut répondre qu’aux questions environnementales.
Ainsi, les objectifs de performance environnementale sont des contraintes qui viennent s’ajouter au cahier des charges. Ils doivent donc être hiérarchisés par rapport aux autres fonctions du produit.
L’outil permettant de hiérarchiser ces fonctions est simple et connu de tous les industriels : il s’agit de l’analyse fonctionnelle. Dans un prochain article, nous développerons comment choisir le matériau plastique d’emballage correspondant à l’ensemble de critères environnementaux et technico-économiques d’un cahier des charges fonctionnel. Cliquez ici pour le consulter.
Pour en savoir plus sur l’ACV, n’hésitez pas à contacter nos experts.
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