Publié le : 10/03/2023 par Ronan Le Goff
Il est difficile de dissocier ces différents concepts car tous liés à la digitalisation des entreprises. La transformation digitale couvre un aspect plus large, enveloppant tous types d’activités de l’entreprise, comme des activités commerciales. L’industrie 4.0 correspond à l’arrivée des objets connectés dans les usines.
Chaque concept demande une réflexion de fond sur la manière d’organiser la vie des données dans l’entreprise. D’un point de vue économique, il est intéressant qu’une donnée serve plusieurs utilisations ; en d’autres termes, l’investissement que l’on met à extraire une donnée de qualité doit être ou peut être amortie par l’utilisation que l’on en fait. Si l’utilisation est multiple, les gains deviennent très intéressants.
Exemple :
Après avoir mis en place une architecture de données pour votre suivi de production en installant par exemple un MES (Manufacturing Execution System), la donnée servant à calculer votre taux de rendement peut servir également à la maintenance ou à la traçabilité. Dans ce cas, la création de valeur est multipliée.
Une étude récente du GIFAS (Groupement des industries françaises aéronautiques et spatiales), montre justement que la mise en place des MES est la première action de la transformation digitale d’une entreprise ; la première chose à faire est donc de structurer la donnée dans.
IPC se positionne plutôt sur la maîtrise des procédés. A ce titre, on s’installe sur la chaine de valeur de la donnée : l’instrumentation, la passerelle entre machines et bases de données et l’analyse de ces données enregistrées. On travaille aussi à la standardisation de ces formats de données pour les métiers de la plasturgie car nous constatons c’est l’accès aux données qui coûte cher.
Exemple :
Si vous avez 30 machines différentes, il est plus intéressant d’avoir une interface commune plutôt que les connecter indépendamment les unes des autres.
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