Centre Technique Industriel de la Plasturgie et des Composites

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coques composites

Trouver de nouvelles voies de recyclage et de valorisation pour les composites à base de résines polyesters insaturés

Composites

Publié le : 18/03/2023 par Alexandra Lenoir

Camille Tribout, Doctorante préparant une thèse à IPC, nous présente son parcours et son sujet de recherche.

Pouvez-vous vous présenter ?

Je m’appelle Camille Tribout, je suis en deuxième année de doctorat entre IPC et deux laboratoires à Lyon : l’IMP (Ingénierie des Matériaux Polymères, UMR 5223, Université Claude Bernard Lyon 1) et le CP2M (Catalyse, Polymérisation, Procédés et Matériaux, UMR 5128, Université Claude Bernard Lyon 1).

Je suis issue d’un parcours universitaire. Après le bac, j’ai fait une licence internationale en chimie-biologie à l’Université Grenoble Alpes (Grenoble) puis un master double diplôme entre l’Université de Bourgogne (Dijon) et le Vysoká škola chemicko-technologická (VSCHT Prague, République Tchèque) qui m’a donné deux diplômes : un master international en chimie moléculaire à Prague et un master « Molecular Chemistry and Metals for Health and Sustainable Development » à Dijon. Et c’est après mon stage de fin d’études au CP2M que j’ai poursuivi en thèse CIFRE dans le domaine des matériaux polymères.

Pourquoi une thèse, pourquoi IPC ?

J’ai choisi de faire une thèse pour développer mes connaissances et acquérir une expertise sur les polymères, domaine que je ne connaissais pas avant mon stage de fin d’études et qui m’a beaucoup plu. J’aime aussi l’idée d’apporter une petite pierre à la recherche scientifique et d’avoir une balance entre le travail en autonomie et savoir travailler en équipe. Quand j’ai commencé à chercher un doctorat, mon encadrant de stage m’a demandé quel type de sujet j’aimerais. Je voulais travailler dans le développement durable, les matériaux et faire un contrat CIFRE pour avoir l’expérience en industrie que je n’ai pas eu avec mes études. Il m’a alors parlé d’IPC et de mon sujet qui répond à mes critères.

Pouvez-vous nous présenter votre sujet ?

Mon sujet de thèse s’intitule « Recyclage et nouvelles voies de valorisation de composites à base de résines polyesters insaturés ». L’encadrement se fait entre IPC et deux laboratoires à Lyon : l’IMP et le CP2M. Les composites à base de résines polyesters insaturés (UPR) sont très utilisés industriellement et sont utilisés entres autres dans la construction des coques de bateaux de plaisance à durée de vie variant entre 35 à 40 ans. De par leur faible coût, la plaisance s’est démocratisée dans les années 1960. Or, les déchets de fin de vie sont peu voire pas recyclés et sont principalement enfouis/abandonnés sauf que la pratique de l’enfouissement va être amenée à disparaître compte tenu de directives nationales, européennes et internationales. La déconstruction de près de 140 000 bateaux par an (dont environ 30 000 en France) est envisagée avant 2030-2040. Il est donc nécessaire de trouver de nouvelles voies de recyclage de ces matériaux composites.

Pourquoi recommanderiez-vous de faire une thèse à IPC ?

Je recommanderai principalement d’effectuer une thèse au sein d’IPC pour les moyens, l’accompagnement d’experts dans leurs domaines ainsi que l’intégration au sein des équipes mis à disposition pour les doctorants. L’entreprise dispose également d’un très bon réseau de partenaires permettant des échanges constructifs.

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