Les microplastiques au cœur des objectifs de la plateforme DIS30

Communiqué de presse, Emballage

Publié le : 16/02/2023 par Alexandra Lenoir

Afin d’innover face aux enjeux environnementaux actuels, la filière plasturgie se retrouve aujourd’hui face à des défis considérables.
Dans ce contexte, IPC a développé la plateforme DIS30, financée en partie par la Région Auvergne-Rhône-Alpes.

Des axes stratégiques en lien avec les défis de la filière plasturgie

Pour répondre aux défis que doit relever la plasturgie, 5 axes stratégiques ont été définis :

• Axe 1 : Accélérer l’industrialisation des produits plastiques intelligents et sûrs
• Axe 2 : Développer des nouveaux matériaux polymères adaptés aux marchés visés
• Axe 3 : Mettre en place une approche industrielle via le design, l’écoconception, le recyclage et l’économie circulaire
• Axe 4 : Développer les synergies entre les pôles d’excellence en plasturgie d’Auvergne Rhône-Alpes
• Axe 5 : Animer, transférer, former et valoriser vers les PME

Les investissements d’IPC pour réaliser les axes stratégiques

Le site d’IPC Clermont réalise des investissements pour déployer les ressources nécessaires à la réalisation des axes stratégiques. Ainsi, plusieurs outils de caractérisation et de simulation sont en cours d’acquisition, ainsi que des outils dédiés à l’économie circulaire (biodégradation, ACV…). Ces outils vont permettre de travailler sur 4 grandes activités :

• Connaitre la composition chimique des matières plastiques
• Assurer le développement de matières incorporant des matières plastiques recyclées
• Contrôler la fin de vie des plastiques (biodégradation, microplastiques…)
• Evaluer l’impact environnemental des solutions plastiques (AVC)

La problématique des microplastiques prend une place importante dans les objectifs de DIS30

Ainsi, la thèse CIFRE de Lucas AINE, dédiée à l’Etude du relargage de Microplastiques lors de la phase d’usage des produits issus de l’industrie de la plasturgie a été lancée. Elle est portée par IPC, l’Institut de Chimie de Clermont-Ferrand, le LNE et le laboratoire SIGMA de l’Université Clermont Auvergne. La problématique des microplastiques pose des questions environnementale et sanitaire.

Les emballages alimentaires ne sont pas épargnés par cette problématique. Ainsi Lucas AINE est en train de développer un procédé standardisé permettant d’évaluer le relargage des microplastiques lors de l’usure des objets à usage répété. Une méthodologie est en cours de développement. Un document de consensus sera également développé pour servir de base à de futures normes en prévision des directives nationales et européennes.