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Publié le : 28/10/2024 par Frédérique Mollet
Décontaminer les produits facilement par technologie de CO2 supercritique, comment ça marche ?
Tout au long de leur cycle de vie, les plastiques traversent différentes étapes dont le contrôle peut être incertain et influencé par des biais imprévus. Cela peut entraîner des risques de contamination, avec l’apparition de substances indésirables dans les matériaux. Il est donc essentiel de porter une attention à ces éléments en s’appuyant sur des technologies de décontamination adaptées aux propriétés des substances tout étant compatibles avec les matériaux concernés. Ces mesures revêtent une importance stratégique, notamment lorsqu’il s’agit de recycler ou réutiliser les plastiques tout en garantissant la sécurité des utilisateurs et des consommateurs.
La décontamination par CO2 supercritique constitue ainsi une alternative aux procédés traditionnels. À l’état supercritique, le CO2 se comporte comme un solvant capable d’extraire les molécules indésirables des matériaux, offrant de nouvelles perspectives pour la décontamination chimique des matières recyclées post-consommation. L’enjeu sera de préserver les propriétés des matériaux et de se confronter aux réglementations en vigueur.
Le CO2 supercritique est aujourd’hui principalement reconnu pour ses capacités d’extraction et de purification. Il est largement utilisé pour extraire des huiles essentielles, des arômes, et autres composés bioactifs à partir de plantes. Il est souvent préféré à l’utilisation de solvants organiques traditionnels car il est plus respectueux de l’environnement (solvant « vert ») et permet une extraction sélective. Ce procédé est par exemple utilisé pour extraire des molécules indésirables, comme les pesticides naturels, le trichloroanisole du liège, sans laisser de résidus de solvant.
Au-delà de la plasturgie, la valorisation de certains « déchets » représente également un enjeu majeur. Le pouvoir d’extraction du CO2 supercritique peut être modulé en ajustant les paramètres pression/température/durée d’extraction, ce qui permet de cibler des molécules spécifiques en fonction des différentes matrices concernées. Il constitue donc comme une alternative à la fois, écologique, sélective, recyclable et réutilisable offrant des alternatives innovantes et durables dans divers secteurs.
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